Bordée pour l'arpenteur
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Félicia Atkinson - La Onda, 2016 (vue de l'exposition Animals à Hectoliter, Bruxelles, 2016)
L'arpenteur
Qui se meut dans l'espace en y tressant des fils invisibles,
A la recherche des constellations cachées.
Il habite l'espace transitoire,
Dans l'interstice des trames qui composent (ou plutôt sont censées composer) le réel.
. . .
Se jouer de la ligne droite.
Avancer, tourner, se retourner, rebondir, revenir, devenir autre.
Ne pas se limiter à la matérialité du temps et de l'espace (qui sont en jeu dans la notion d'interstice)
Mais se tenir entre pour sortir du cadre,
Vers les champs tremblants et magnétiques de l'expérimentation.
. . .
Arpenter les écarts.
Pousser sur les côtés, déborder, comme s'il traversait un mur.
Faire pour défaire, c'est sa méthode.
Répéter, revenir, reprendre sans cesse
Les choses qui se tiennent au bord.
Voir le monde comme un poème plus que comme une machine.
Et vagabonder dans la poétique du monde, le traiter poématiquement.